J'ai décidé de ne plus maigrir (petit rappel de ce qu'est un régime...)- 1 an après
Il y a un an, je décidais d'aller voir une diététicienne pour équilibrer mon alimentation.
Me suis-je mal fait comprendre? A-t-elle projeté ses propres désirs? Toujours est-il que cet équilibre m'a fait perdre du poids : 8 kg en 4 mois. Et beaucoup de frustrations car je devais contrôler ce que je mange, et a ce moment-là, je ne devais pas être dans une période prête à contrôler.
Oui, parce que, au cas où vous n'auriez pas compris le truc, quand on fait un régime alimentaire, quel qu'il soit, on contrôle son alimentation. Or, les gens souffrant de troubles de comportement alimentaire sont généralement des personnes qui aiment tout contrôler, mais on ne peut pas tout contrôler (eh noooon! lol), donc à un moment ça explose, et dans notre cas, c'est sur la nourriture (ça semble paradoxale, mais c'est exactement ça).
Bref, je devais être dans une période où je voulais sortir du contrôle de tout. Et donc, le fait que je devais contrôler volontairement et consciemment ce que je mange est un contrôle. Insupportable. Et puis, il y a la notion d'interdit aussi, que je ne développerai pas maintenant, et le fait de m'interdire un aliment (en l'occurrence le fromage le soir), intolérable. Bref, je pense que tout ceci a contribué à l'échec de ma collaboration avec cette diététicienne. S'ajoutant à ceci pas mal de soucis familiaux et professionnels (catégorie gros soucis dans le premier cas), il n'en fallait pas moins pour faire repartir l'aiguille dans le mauvais sens.
Maintenant que mes crises s'espacent, que depuis décembre mon poids s'est stabilisé, je le réaffirme : je ne veux plus faire de régime amaigrissant.
Mais je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt charmant bien enveloppé : je souffre de ce sur-poids. C'est une galère. Je suis une sportive qui aime bouger, mes articulations trinquent, je manque de cracher mes poumons à chaque effort, et mon cœur menace de lâcher. Sans parler de la galère pour se fringuer, du regard des autres etc, etc...
Sans parler de mon regard sur moi-même, ignorant, snob, vexant, par honte et dégoût de cette chose immonde qui n'a pas une once de volonté ou d'estime de soi... Je sais que ce regard là, il est possible d'y faire quelque chose. Ça va me demander encore pas mal de travail, mais je sais qu'en le faisant évoluer, le reste évoluera aussi, naturellement.
Mes thérapeutes ont encore de belles heures devant eux... lol
Me suis-je mal fait comprendre? A-t-elle projeté ses propres désirs? Toujours est-il que cet équilibre m'a fait perdre du poids : 8 kg en 4 mois. Et beaucoup de frustrations car je devais contrôler ce que je mange, et a ce moment-là, je ne devais pas être dans une période prête à contrôler.
Oui, parce que, au cas où vous n'auriez pas compris le truc, quand on fait un régime alimentaire, quel qu'il soit, on contrôle son alimentation. Or, les gens souffrant de troubles de comportement alimentaire sont généralement des personnes qui aiment tout contrôler, mais on ne peut pas tout contrôler (eh noooon! lol), donc à un moment ça explose, et dans notre cas, c'est sur la nourriture (ça semble paradoxale, mais c'est exactement ça).
Bref, je devais être dans une période où je voulais sortir du contrôle de tout. Et donc, le fait que je devais contrôler volontairement et consciemment ce que je mange est un contrôle. Insupportable. Et puis, il y a la notion d'interdit aussi, que je ne développerai pas maintenant, et le fait de m'interdire un aliment (en l'occurrence le fromage le soir), intolérable. Bref, je pense que tout ceci a contribué à l'échec de ma collaboration avec cette diététicienne. S'ajoutant à ceci pas mal de soucis familiaux et professionnels (catégorie gros soucis dans le premier cas), il n'en fallait pas moins pour faire repartir l'aiguille dans le mauvais sens.
Maintenant que mes crises s'espacent, que depuis décembre mon poids s'est stabilisé, je le réaffirme : je ne veux plus faire de régime amaigrissant.
Mais je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt charmant bien enveloppé : je souffre de ce sur-poids. C'est une galère. Je suis une sportive qui aime bouger, mes articulations trinquent, je manque de cracher mes poumons à chaque effort, et mon cœur menace de lâcher. Sans parler de la galère pour se fringuer, du regard des autres etc, etc...
Sans parler de mon regard sur moi-même, ignorant, snob, vexant, par honte et dégoût de cette chose immonde qui n'a pas une once de volonté ou d'estime de soi... Je sais que ce regard là, il est possible d'y faire quelque chose. Ça va me demander encore pas mal de travail, mais je sais qu'en le faisant évoluer, le reste évoluera aussi, naturellement.
Mes thérapeutes ont encore de belles heures devant eux... lol