Le lien

Publié le par toutestsouscontrole

fragonurserydet2.jpgOuille,  ouille, ouille… Lors du dernier travail de groupe thérapeutique que j’ai réalisé, les oreilles de nos mères ont dû bien siffler… Les femmes présentes dans ce groupe sont majoritairement maman, comme moi, et force nous a été de constater que dans nos cas, le rôle de maman était bien lourd…

Ce qui n’a pas été pour rassurer ma terrible angoisse de maman de générer un problème chez mes enfants …

Et c’était sans compter l’équipe thérapeutique qui nous a communiqué leur retour d’expérience que dans les problèmes de troubles du comportement alimentaire, nombreux étaient ceux qui présentaient effectivement un problème relationnel avec leur mère. En précisant toutefois, que tout aussi fréquemment cela était accompagné par l’absence du père ou de toute personne qui aurait pu contre-balancer le déséquilibre de lien qui s’était créé entre l’enfant et la personne la plus proche de lui : sa mère.

J’espère que ces propos ne seront pas déformés à outrance sur le rôle du père, de la mère (… Ainsi soit-il) dans un contexte très sensible actuellement du mariage homo-parental.

Pour ma part, j’opterai plus sur l’idée que l’enfant se construit au regard de la personne qui le prendra en charge dès sa petite enfance. Que si cette personne est –pour quelque raison que ce soit- défaillante, alors l’autre parent pourra contre-balancer, donner une autre référence sur qui se construire (ou être protégé).

J’en témoigne de mon expérience, j’ai eu une mère défaillante (le mot est faible) et je n’ai pas eu de père. Du moins, le père biologique est partit. J’aurais pu avoir un père d’adoption, celui qui m’a accepté (et accueillit, je ne veux pas lui jeter l’opprobre), car même s’il m’a élevé, guidé et transmis beaucoup de choses, il ne m’a jamais défendu face à ma mère. Il ne m’a jamais transmis l’idée que le comportement et les propos de ma mère n’étaient pas bon. Personne n’a été ce référent pour moi, et c’est de là que partent beaucoup de mes difficultés…

Aujourd’hui, lorsque je me rends compte de la difficulté que j’ai à me reconstruire, malgré mon incroyable force de caractère à me battre, je défendrai toujours une chose : un enfant, ça ne s’élève pas seul. Et si on n’a pas le choix, il est important pour son équilibre de lui apporter une autre référence.

 

 

Publié dans La thérapie

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C
Pour le coup tu devrais lire le livre "parents toxiques" dont je parle sur mon blog, ce livre m'a ouvert un monde !!!!!
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T
<br /> <br /> Comme je l'ai dit sur ton blog, je n'en ressents pas le besoin, j'avance très bien en thérapie, ça me convient bien. J'ai fait la part des choses, je suis en train de reconnaitre et d'accepter<br /> que j'ai souffert de ne pas avoir une mère "comme tout le monde"...<br /> <br /> <br /> Je n'avais pas eu de réaction à cet article, pourtant j'y avais pointer les conséquences que pouvaient avoir les défaillances graves d'une mère -comment dirai-je?- malaimante.<br /> <br /> <br /> Car je ne pense pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises mères, mais celles qui aiment à travers leur enfant, autre chose que cet enfant en lui-même, c'est pas bon du tout...<br /> <br /> <br /> http://toutestsouscontrole.over-blog.com/article-ma-mere-mon-cauchemar-110623876.html<br /> <br /> <br /> <br />
C
j'adhere completement !
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