Vider son sac et ne pas le remplir

Publié le par toutestsouscontrole

Mercredi, j'ai eu ma consultation hebdomadaire avec ma thérapeute. Je parle de plus en plus de mon rapport à la nourriture, de mes comportements et surtout, on essaie de mette des émotions et des ressenties dessus. La séance n'a pas été facile, et comme il m'etait arrivé les fois précédentes où j'ai réussi à toucher des sujets très difficile, une partie de mes refoulements sort à grand renfort de sanglots.
La première fois que j'ai eu ce phénomène (on va dire que depuis le début de ma thérapie il y a trois ans, ça m'est arrivé trois fois), je me mets à pleurer à chaudes larmes, sans pouvoir m'arrêter. Un fois, je suis sortie dans la rue et je pleurais, je pleurais, je pleurais, les gens me regardaient interloqués voir inquiets pour certains. J'essayais de les rassurer en disant que ça allait, et même de mieux en mieux!!
Bref, mercredi, ces larmes ont faillit arriver! Si! Si! J'ai sentit cette irrésistible envie de pleurer m'envahir! Et comme je suis incorrigible, je n'ai pas voulu pleurer devant quelqu'un, alors je me suis retenue. Tant et si bien, que je n'ai pas pleuré du tout. J'ai tout refermé, à double tour, en appuyant de toutes mes forces et en jetant la clé. Mais la pression était trop forte, et elle a continué, dans une cocotte minute verrouillée. Conséquence légitime : je suis rentrée chez moi mercredi soir avec une migraine insupportable.
Jeudi a été une journée mitigée. Le matin, je portais les stigmates de ma migraine de la veille, avec des relans un peu nauséeux et douloureux à la tête.
Et puis hier, je suis allée voir la diététicienne. Elle n'est pas thérapeute, mais elle m'accompagne sur mon alimentation, en alignant ses conseils au plus prêt de mes attentes et de mes difficultés. Finit les privations, puisque çela m'est totalement insupportable (j'étais interdite de fromage le soir), juste continuer à suivre les quelques règles qu'elle m'a donné, et surtout tout noter, noter, noter, noter, dans le moindre détails. Ça va être un challenge, car je me ments aussi, ces notes sont pour moi, mais hier, j'ai noté deux morceaux de chocolats, alors qu'en réalité, j'en ai pris quatre! (je m'en vais le corriger juste après cette note!). Et puis surtout, j'ai parlé à la diététicienne, que je réussissais à parler à ma thérapeute, qu'en temps normal, face au relâchement du mois passé et de la crise de la semaine dernière, je ne serais même pas revenue la voir. Mais que là, je voulais me battre. Et les larmes sont sorties, pas de gros sanglots, mais de chaudes larmes! Et tout ça a fait que je me suis enfin sentie bien pour la première fois depuis des semaines.
J'ai vidé mon sac, et je n'ai pas ressentit le besoin de le remplir de nourriture! Je suis repartie motivée, décidée à tout noter, à respecter certaines règles, mais sans me priver. Malgré le poids que j'ai repris, car il ne faut pas leurer, j'ai effectivement repris du poids, mais pas tant que je le pensais! lol

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image empruntée au site http://memphis.typepad.com/la_vie_de_memphis/

Publié dans La thérapie

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C
Tombée par hasard sur ton blog,je le trouve très intéressant, plein d,humour et d'espoir. Bon courage d'une petite chienne qui a eu bien des problémes et est, jusqu'à présent arrivée à s'en tirer
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T
<br /> Merci! J'avoue que je doute parfois, et même en ce moment plutôt beaucoup... Mais je suis une optimiste née! Euh... J'ai retourné ta dernière phrase dans tous les sens, mais ça m'échappe...<br /> Pourquoi "petite chienne"???<br /> <br /> <br />
C
Formidable cet article: je le trouve plein d'espoir. Peut être que la solution a ces troubles c'est essayer d'avoir une vie le plus conforme à nos attentes et aspirations profondes? C'est la raison<br /> pour laquelle par exemple je me suis accrochée ces derniers mois à mon projet professionnel...
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