C’est repartit, mon kiki !!!
Bon, bon, bon…
Voilà, voilà, voilà…
Ca y est…
Les grandes vacances sont finies pour tout le monde.
En bonne empathique (euh… ça se dit ?) que je suis, j’ai beaucoup de mal à me remettre du deuil de cet été. Non, pas vraiment du deuil en lui-même, mais du contexte, qui m’a révolté, outré, choqué etc… Et j’arrive pas à le sortir de mon esprit, alors que toute cette histoire est du coté de mon mari, je ne suis donc pas directement concernée. Je ne souhaite pas m’étaler sur cette histoire, l’important étant de réaliser que l’émotionnel a fonctionné à plein régime, sans que je réussisse à le gérer sans ressentit sur moi-même.
Comme toujours, je prends les émotions, les amplifies et je n’arrive pas à m’en séparer.
A la lumière de tout ça, je me suis aperçue d’un phénomène assez étrange durant ces trois semaines : j’ai rejeté mon corps. Au début, j’allais écrire que je l’avais oublié, mais on aurait pu imaginer que j’avais réussi à ne pas m’en préoccupé, mais c’est plus violent que ça. Je l’ai haït à un point limite extrême. Je n’ai pas voulu le voir, ai refusé toute photo mais comme je n’ai pas voulu qu’on le remarque, disons que j’ai évité soigneusement d’être prise, ou d’être au premier plan. Je n’ai pris que des vêtements de nécessité, sans réfléchir à l’esthétique ni à la coquetterie. Pas de maquillage, pas de bijou, les cheveux attachés n’importe comment, bref, être le moins concernée possible par ce corps qui m’a particulièrement fait horreur.
Par contre, question comportement alimentaire, vraiment RAS, pas de pulsion, un appétit modéré et franchement raisonnable, malgré les 2 kilos en plus que j’affiche à la rentrée.
Alors que là, depuis quelques jours, retour à la normal : je suis repartie dans l’hypercontrôle de mon physique. D’autant que professionnellement, je suis énormément en entreprise et j’anime beaucoup de formation, et le soir en rentrant, je dévorerai la maison si je pouvais… Oh… je crois que tout est dit : hypercontrôle…. Hypercontrôle… c’est là que le bas blesse… mais comment trouver un juste milieu ?